Citations du site

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La citation qui accompagne chaque thème abrite une compréhension complémentaire de celui-ci.

Transcriptions

    • LE PAPILLON
  • Si vous souffrez un jour jusqu’au plus profond de vous-mêmes, bien au-delà des larmes et du désespoir, jusqu’à hurler d’horreur, jusqu’à gratter la terre noire avec vos ongles, et encore au-delà de ça, jusqu’à ne plus savoir si votre propre vie est encore possible dans ce cauchemar, ce jour-là vous saurez qu’il n’y a ni Dieu ni homme pour vous sortir de là, et vous serez noyé dans ce maelström de douleur, écrasé, laminé. Vous survivrez peut-être, ou peut-être pas. Et cela n’a pas d’importance. La souffrance n’est ni une expiation, ni une purification. Encore moins une rédemption. Mais le cœur est plus grand qui a été brisé, et l’amour plus fort d’avoir été blessé. Et au cœur de la plus grande souffrance se cache le plus grand amour.
    Nous ne sommes que ce que nous avons vécu, non ce que nous croyons posséder. Notre richesse ne saurait être que tissée des fils de la vie dans toute la palette de ses couleurs. Et quand nous sommes tout de blanc vêtus, c’est que nous avons intégré toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. A travers toutes nos vies, nous découvrons tour à tour ou à la fois bonheurs et joies, malheurs et pleurs. Papillon insouciant celui qui ne connaît que les rires et les fleurs. Sinistre chenille que celui qui s’englue dans la terre et les pleurs. Mais ; l’un comme l’autre ne sont que deux aspects du même être, l’un ne saurait exister sans l’autre, qui ne saurait se survivre sans engendrer à nouveau le premier.
    Le jour où vous serez chenille, même si vous ne croyez plus au papillon, sachez seulement rester conscient que vous êtes dans un cocon. La métamorphose se fera d’elle-même. Tous vos efforts n’y feront rien. Seul le temps viendra, ici ou ailleurs, pour sécher vos pleurs. Et il faut beaucoup de couleurs pour peindre les ailes d’un papillon… (Marie-Françoise Céré)

Conscience corporelle -1

  • Il est nécessaire de garder constamment la sensation du corps (conscience corporelle), sentir son corps continuellement sans interrompre ses occupations ordinaires.
    (G.I. Gurdjieff)

Conscience corporelle -2

  • Bénie soit l’incarnation humaine, dit la tradition, car elle est le lieu
    privilégié de la reconnaissance de l’unique. Elle est, sur notre
    planète, ce qui s’est fait de mieux pour balbutier la reconnaissance du
    divin, aussi modeste soit-il. Le corps est une bénédiction, une
    opportunité unique. Depuis des siècles, des êtres ont reconnu dans ce
    corps l’intelligence de la création tout entière. Ce qui s’avère
    important, c’est que le corps, tel que nous le vivons aujourd’hui, soit
    l’expression du corps principe.

    Il est toujours le même, quel que soit son stade d’évolution. En lui est
    contenue la possibilité de cette reconnaissance pour tous, quel que soit
    son état.

    Il y a en nous, par le fait même que nous soyons ce corps, la
    possibilité pour le tout de se reconnaître en lui. Si ce tout ne se
    reconnaît pas dans notre corps, il n’y a pas de reconnaissance réelle.
    C’est une bonne nouvelle car quel que soit l’état de notre corps, le
    fait même d’être ce corps est l’expression de la pulsion originelle.
    Dans l’Inde cachemirienne, on dit : « Spanda, ce qui aspire à sa propre
    reconnaissance ». Aussi vous devez ressentir votre propre corps comme la
    première des bénédictions. Sentez à quel point vivre ce corps est digne
    de reconnaissance  ; à sa façon, il est le très précieux don du dharma.

    Dans votre corps est la connaissance infinie, il contient toute
    l’intelligence, toute la possibilité. Le maître caché est dans chacune
    de ses cellules.
    (Yvan Amar)

Attention partagée

  • L’attention vous ramène dans le présent, le maintenant. Cette présence dans le maintenant est toujours à portée de la main mais on le remarque rarement.
    (Nisargadatta)

Je suis et le rappel de soi

  • La vie n’est que maintenant. Ne me parlez pas de passé ou de futur – ils n’existent que dans votre mental.
    (Nisargadatta)
  • « Je suis » n’est pas une expérience à proprement parler. Ni même un vécu. Il est inévitable sans doute de recourir à ce vocabulaire, mais il est impropre. « Je suis » n’est pas un état d’êtreté que connaîtrait un sujet inchangé. « Je suis » est l’avènement du sujet ; « Je suis » est sujet pur : moi. Et qu’il serait si simple d’appeler Dieu si le mot n’évoquait pas immédiatement un objet divin.
    (Stephen Jourdain)
  • « Je suis » est un et indivisible… « Je suis », unité insécable, est l’unité de deux principes différents fondus en un seul. Je fais état d’une fusion et non d’une confusion, chacun des deux principes conservant sa personnalité propre : le principe « Dieu » et le principe « créature ».
    (Stephen Jourdain)

Procrastination – 1

  • Vous ne pouvez connaître que le faux. Le vrai vous devez l’être.
    (Nisargadatta)

Procrastination – 2

  • L’essence du Karma-Yoga est d’accueillir les choses déplaisantes de façon égale aux choses plaisantes. Cela signifie que l’on ne cherche pas à toujours éviter les choses déplaisantes, comme le font les gens en règle générale.
    Nous devons aborder la vie en mode de non-identification.
    La vie en elle-même n’a pas de sens, mais prise comme un exercice, elle devient un enseignant. Ce n’est pas la vie qui est un enseignant, mais notre relation à elle à travers la non-identification. Rien ne peut changer un être autant que cette pratique – à savoir que les choses déplaisantes de la vie existent pour apprendre la non-identification.
    (Maurice Nicoll, Commentaries, Vol. 1)

Wait and see (attendre et voir) versus procrastination

  • Quand quelqu’un bat un tapis, les coups ne sont pas contre le tapis, mais contre la poussière.
    (Rumi)

Accueil de la souffrance nécessaire et cristallisation

  • Pour arriver là où vous êtes, pour sortir d’où vous n’êtes pas, vous devrez aller par un chemin dépourvu d’extase.
    Pour arriver à ce que vous ne savez pas, vous devrez passer par un chemin qui est la voie de l’ignorance.
    Pour posséder ce que vous ne possédez pas, vous devrez passer par la voie du dépouillement. Pour arriver à ce que vous n’êtes pas, vous devrez passer par le chemin dans lequel vous n’êtes pas. Et ce que vous ne savez pas est la chose que vous savez. Et ce que vous possédez, c’est ce que vous ne possédez pas. Et là où vous êtes, c’est là où vous n’êtes pas.
    (T.S. Eliot)

Souffrance inutile et souffrance nécessaire

  • Cette pratique peut être faite à chaque fois que nous rencontrons des événements mineurs ou majeurs qui nous gênent dans le déroulement d’un plan, ou qui peut perturber notre confort. C’est-à-dire tout le long de la journée avec quelques exceptions.
    Accueillir la souffrance nécessaire brûle les peurs.
    En fin de compte, pratiquer l’accueil de la souffrance nécessaire fait qu’il devient clair (évident) que derrière notre volonté/ego/identité, il y a la connaissance de la vie réelle.
    Les dynamiques de la vie réelle ne peuvent être dévoilées que lorsque qu’il y a une absence de peur de façon continue. On doit être capable de ne plus avoir peur de la merde qui pourrait apparaître, et à la place, de l’accueillir au même niveau que les bonnes choses de la vie.
    Devenir conscient existentiellement qu’en réalité notre vie est similaire à être dans des montagnes russes comportant une possibilité de sortie mortelle à tout instant, n’est pas pour les peureux. Mais en y regardant objectivement, que pourrait-on dire d’autre à propos de sa vie en général ?
    (WB)

Vivre l’enseignement

  • L’éducation fabrique un masque. Quand vous regardez les gens, vous croyez dans ce masque. Après un moment, le masque tombe et vous voyez qu’ils sont la même merde que vous-mêmes. Peu importe qui vous regardez, c’est un masque. Si vous regardez quelqu’un longuement, avec impartialité et attention, vous voyez qu’il n’est pas capable de garder son masque tout le temps  ; au même moment, la merde va transparaître, et c’est la même que celle qui est en vous. Il n’est rien, et vous n’êtes rien, même s’il s’agit d’un colonel, d’un sénateur ou d’un millionnaire.
    Seul n’est pas « rien » est celui qui a compris sa nullité et a travaillé sur lui-même pour la changer. Cet homme est d’une autre qualité de merde: avec des « roses ». C’est toujours une merde mais il n’a pas la même odeur.
    (Gurdjieff)
  • L’esprit est immatériel, fondamentalement immatériel et inétendu. Dans la mesure où nos sensations nous apparaissent comme engagées dans l’étendue, l’on doit affirmer que la part authentiquement spirituelle de nous-mêmes est fondamentalement non-sensorielle… L’esprit est à jamais in-situé et in-situable. L’esprit n’a ni forme ni couleur ni consistance d’aucune sorte. Qui est l’esprit, l’esprit pur ?
    L’esprit est moi.
    (Stephen Jourdain)
  • Au-delà du bien et du mal, il existe un champ.
    Je vous retrouverai là.
    (Rumi)
  • Kabir, le serviteur de Dieu a tout vu. Oh frères chercheurs ! Il n’y a d’espoir de Le trouver seulement pendant que vous êtes vivants. Pendant que vous êtes vivants, méditez, Pendant que vous êtes vivants, contemplez. La libération ne peut se trouver que pendant que vous êtes vivants. Si vous ne coupez pas la corde de votre karma durant votre vie, quel espoir de libération y a t’il quand vous êtes morts ? C’est un rêve de penser que l’union viendra après que l’âme ait quitté le corps.
    (Kabir)

Considération externe

  • Celui qui fait ce travail devient un acteur, un acteur réel de la vie. Être un acteur signifie jouer un rôle. La vie est un théâtre où chaque homme joue un rôle. Chaque jour le rôle change. Aujourd’hui un rôle, demain un autre rôle. Est un bon acteur celui qui est capable de se rappeler lui-même et de jouer consciemment son rôle, quel qu’il soit.
    (Gurdjieff)
  • Lorsqu’il pratique la considération extérieure, l’homme facilite la vie des autres et la sienne.
    (Gurdjieff)

Considération externe – suite

  • Il n’y a pas d’amour plus sublime que l’amour impersonnel, pas de travail plus satisfaisant que de travailler pour travailler.
    Si tu pouvais renoncer à toutes les ruses produites par ton intérêt personnel, ce serait l’ultime ruse.
    (Rumi)

Détachement versus indifférence

  • La vraie question n’est pas s’il y a une vie après la mort. La vraie question c’est : es-tu vivant avant la mort.
    (Bhagwan Shree Rajneesh – Osho)

A propos de la peur

  • L’intelligence ne grandit jamais par imitation.
    L’intelligence grandit par l’expérimentation.
    L’intelligence grandit en relevant des défis.
    (Bhagwan Shree Rajneesh – Osho)

Compassion et amour

  • Le plus beau cadeau de l’éveil ce n’est pas de s’ouvrir à une dimension de conscience qui serait la liberté, mais de s’ouvrir à l’immense responsabilité de l’amour.
    (Yvan Amar)

Intérêt personnel et désirs

  • L’intelligence ne grandit jamais par imitation.
    L’intelligence grandit par l’expérimentation.
    L’intelligence grandit en relevant des défis.
    (Bhagwan Shree Rajneesh – Osho)

Oser se remettre en cause

  • Cette lumière est un torrent d’incertitude,
    elle est une lame d’inconnu,
    elle est une mer de naufrage permanent.
    (Yvan Amar)

La transmission

  • Un homme ne peut atteindre la connaissance qu’avec l’aide de ceux qui la possèdent. Ceci doit être compris dès le départ. Il faut apprendre de celui qui l’a.
    (G.I. Gurdjieff)

La vraie et la fausse vie

  • On ne peut l’atteindre
    Qu’en traversant à reculons
    Toutes nos intentions,
    Toutes nos motivations,
    Y compris celle d’atteindre l’éveil.
    Il faut extirper de soi-même
    Toutes ses intentions,
    Toutes ses volontés, même les plus élevées.
    (Stephen Jourdain)

L’impersonnel

  • L’œil au travers duquel je vois Dieu est le même que l’œil au travers duquel Dieu me voit. Mon œil et l’œil de Dieu sont un et le même dans le regard, un dans la connaissance, et un dans l’amour.
    (Maître Eckhart)

Sincérité

  • L’enseignement ne permet pas, il oblige. Il oblige à ce qui est, il oblige à soi, il oblige à cette absolue sincérité, à cette absolue simplicité. Il oblige à ce que nous sommes maintenant.
    (Yvan Amar, Les nourritures silencieuses)

Perfectionnisme versus faire les choses consciencieusement

  • Le perfectionnisme est l’ennemi de la création, comme la sollicitude extrême envers soi-même est l’ennemi du bien-être.
    Toute activité devient créatrice quand celui qui l’exerce s’efforce de la faire bien, ou mieux.
    (John Updike)

Espoir

  • J’ai dit à mon âme : soit calme et attends sans espoir.
    Car avoir de l’espoir serait espérer pour de mauvaises raisons ; attends sans amour, car ce serait aimer pour de mauvaises raisons ; pourtant, il y a la foi.
    Mais la foi, l’amour et l’espoir sont tous en attente.
    Attends sans réfléchir, car tu n’es pas prêt pour la réflexion.
    Et l’obscurité sera lumière et l’immobilité la danse.
    (T. S. Eliot)

Sur l’humilité

  • Dieu ne choisit pas celui qui l’a mérité, il choisit qui il veut.
    (Yvan Amar)

Le vrai et le faux détachement

  • Quand vous ne demandez rien du monde,
    Ni de dieu, quand vous ne voulez rien,
    Ne cherchez rien, n’attendez rien,
    Alors l’ultime vient à vous
    Sans invitation et inattendu.
    (Nisargadatta Maharaj)

Sur la relation avec l’instructeur

  • Un homme ne peut atteindre la connaissance qu’avec l’aide de ceux qui la possèdent.
    Ceci doit être compris dès le départ.
    Il faut apprendre de celui qui connaît.
    (Gurdjieff)

Symbiose

  • Il n’y a qu’une seule envie à l’œuvre
    dans cet oiseau qui chante,
    et dans les feuilles qui tombent,
    et dans les oreilles qui écoutent,
    et dans cette bouche qui parle,
    une seule envie.
    (Yvan Amar)

Se mettre dans les mocassins de l’autre

  • Un être humain fait partie d’une totalité, appelé par nous l’univers, une partie limitée dans le temps et l’espace.
    Il s’éprouve, ses pensées et sentiments, en tant que quelque chose séparé du tout, une sorte d’illusion optique de sa conscience.
    Cette illusion est comme une prison personnelle, nous limitant à nos désirs et à l’affection pour quelques personnes proches.
    Notre tâche doit être de se libérer de cette prison en élargissant nos cercles de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la totalité de la nature dans sa beauté.
    (Albert Einstein)

Mauvaise foi

  • La mauvaise foi est toujours nécessaire à quiconque veut d’un état médiocre s’élever au plus grand pouvoir.
    (Nicolas Machiavel)

Prendre soin

  • La décision la plus importante à prendre est de croire que nous vivons soit dans un univers hostile soit dans un univers amical.
    (Albert Einstein)

Les intervalles – 1

  • L’octave a formé un cercle et a donné sa forme à notre noble terre.
    (Pythagore)

Les intervalles – 2

  • Seul celui qui se consacre avec toute sa force et son âme à une cause peut être un vrai maître.
    La maîtrise demande tout d’une personne.
    (Albert Einstein)

Les imprévus

  • La chose la plus certaine qu’on peut prévoir, c’est l’imprévu.
    (Dick Allen, Zen Master Poems)
  • C’est la vie qui décide.
    Non, il n’y a pas de sécurité. C’est cela, la beauté de la vie.
    (Eric Baret)

Fiabilité

  • Une canne en corde n’offre pas de soutien.
    Proverbe chinois

Habitudes et réassemblage au réveil

  • Vivre dans la revendication constante de son bonheur, revient à être victime de ses attentes. Accueillir toute situation comme occasion de se transformer, c’est grandir véritablement.
    (Yvan Amar)

Permanence versus impermanence

  • La seule loi de l’univers qui ne soit pas soumise au changement est que tout change, tout est impermanent.
    (Bouddha)

Koan, définition

  • Pour atteindre le savoir, ajoutez chaque jour quelque chose. Pour atteindre la sagesse, enlevez chaque jour quelque chose.
    (Lao Tse)

Engagement

  • Être présent, faire face aux faits, sans créer d’imaginaire, cela suffit. La vie est ouverte à tous, sans restriction, aucun savoir n’est demandé. La pureté du cœur est l’unique qualification.
    (Eric Baret)

Quand l’engagement vacille

  • J’ai cherché Dieu pendant trente ans. Mais quand je regarde de près, je me rends compte que en réalité Dieu était le chercheur et moi le cherché.
    (Bistami)

Courage

  • La pratique de cet enseignement qui au départ parait facile (« ah, c’est exactement ce que je cherchais ») est la chose au monde la plus difficile. Tout est contre la possibilité de se connaître soi-même, à l’extérieur comme à l’intérieur, tout va à l’encontre de nos efforts pour être conscients de nous-mêmes. Les soufis l’appellent « Sirat », une route ou un chemin, un pont de l’ancienne à la nouvelle vie, plus fin qu’un cheveu, plus tranchant qu’une épée, jalonné de ronces et d’épines ; mais en suivant ce chemin et en traversant le pont, l’homme reçoit des bénédictions inestimables.
    (C.S. Nott, Further Teachings of Gurdjieff)

L’essence de l’enseignement

  • Le Divin assaille l’âme pour la renouveler et la rendre ainsi Divine. Et, la dépouillant des affections et des attachements habituels, il détruit et consomme sa substance spirituelle et l’absorbe dans les ténèbres profondes. De ce fait, l’âme se sent périr et fondre, dans la présence et à la vue de ses misères, dans une cruelle mort spirituelle.
    (Paul Brunton)

Le manque

  • Quand vous ne demandez rien du monde,
    Ni de dieu, quand vous ne voulez rien,
    Ne cherchez rien, n’attendez rien,
    Alors l’ultime vient à vous
    Sans invitation et inattendu.
    (Nisargadatta Maharaj)

La nuit noire de l’âme

  • Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible.
    (Albert Camus)

Opportunités

  • Vivre dans la revendication constante de son bonheur, revient à être victime de ses attentes. Accueillir toute situation comme occasion de se transformer, c’est grandir véritablement.
    (Yvan Amar)

Simplicité

  • C’est avec la raison que nous avons tenté de cheminer vers Lui,
    cela n’a pas marché.
    Mais à l’instant où nous avons capitulé,
    il n’y a plus eu d’obstacle.
    Par bienveillance, Il s’est présenté à nous,
    de quelle autre manière aurions-nous pu Le connaître ?
    La raison nous a conduit jusqu’à la porte,
    mais c’est Sa présence qui nous a permis d’entrer.
    Comment pourrais-tu Le connaître
    Toi qui ne te connais pas toi-même ?
    Une fois que l’Un est Un :
    ni plus, ni moins.
    L’erreur commence avec la dualité,
    l’unité ne connaît pas l’erreur.
    (Hakim Sana’i de Ghazni, Poète Soufi)

Faux-pas à éviter dans le travail sur soi

  • Le chemin vers l’unité n’est pas
    ce que nous avions imaginé ;
    Le monde de l’âme n’est pas
    comme nous le pensions.
    La source à laquelle Khidr
    buvait l’eau de la vie
    Est dans notre propre maison,
    mais nous l’avons enterrée.
    (Al-Quwani)

Le survivant

  • Quand vint le Jour,
    le Jour pour lequel j’ai vécu et suis mort,
    le Jour ne figurant dans aucun calendrier,
    des nuages lourds d’amour
    m’ont comblé de leur abondance sauvage.
    A l’intérieur de moi, mon âme fut trempée.
    Autour de moi, même le désert devint vert.
    (Kabir)

Contraintes

  • Est libre, celui qui considère les obstacles comme des panneaux indicateurs et qui s’ajuste lui-même ainsi que sa vie aux circonstances – avec toutes les conséquences.
    (Johann Wolfgang von Goethe)

Banalité

  • Ce que vous recherchez n’existe pas. Vous préféreriez vous promener sur une terre d’enchantement, avoir la bienheureuse vision d’une transformation de votre soi inexistant afin de réaliser un état d’être évoqué à coup de formules magiques. C’est précisément cela qui vous arrache à votre « état naturel » – un mouvement en dehors de vous-même.
    Être soi-même exige une extraordinaire intelligence. La « bénédiction » de cette intelligence, vous la possédez ; personne n’a besoin de vous la donner, personne ne peut vous la prendre. Celui qui la laisse s’exprimer à sa manière particulière est un homme naturel.
    (U.G. Krishnamurti)

L’amour et les relations intimes

  • L’amour véritable est impersonnel,
    sans objet.
    Issu du néant il coule tel une fontaine,
    inépuisable, sans attente.
    (o.n.)
  • Si tu veux vivre une relation de couple heureuse et durable,
    n’emmerde jamais ton amour.
    Avant tout, pas de psychodrame ni de harcèlement.
    Aide plutôt l’autre à mener une vie dépourvue de tourments.
    (Stephen Wolinsky)

Être en accord avec soi-même

  • Le chemin vers l’unité n’est pas ce que nous avions imaginé.
    Le monde de l’âme n’est pas comme nous le pensions.
    La source à laquelle Khidr buvait l’eau de la vie
    Est dans notre propre maison, mais nous l’avons enterrée.
    (Al-Quwani)

Intérêt personnel

  • Ce sont nos représentations qui nous enferment.
    Nous vivons plus dans l’échafaudage
    de nos représentations
    que dans la réalité objective.
    Le Réel, lui, n’a ni porte ni fenêtre,
    il est l’infini de l’infini des possibles…
    (Christiane Singer)

Gratitude

  • Il est important de vivre cette non direction, ce non savoir, cette attente sans attente de quoique ce soit. Cela agit sur nos cellules, sur notre corps psychosomatique, leur apportant expansion et harmonie. Seul subsiste votre attention sans direction. Vivre dans l’absence absolue de vous-même. C’est le seuil. Vous êtes dans une ouverture complète, ouvert à rien de particulier, libre de toutes idées, libre de tout espoir. Et quand vous êtes complètement transparent, ouvert à l’ouverture, vous êtes pris par la Vérité, par la Grâce. C’est certain.
    (Jean Klein)

Angles morts

  • Si vous ne faites pas face à votre ombre, elle vous reviendra sous la forme de votre destin.
    (Carl G. Jung)

Honte, remords

  • (Celui) qui se justifie, s’accuse.
    (Proverbe allemand)

En vouloir à quelqu’un

  • Prendre le risque de l’autre, c’est se frotter à l’autre, pas pour le juger, mais pour lui donner l’occasion d’ouvrir des portes en nous que nous n’ouvrons jamais tout seul. Nous sommes des aventuriers du Réel. Remercions-nous chacun d’être l’occasion, l’opportunité de la relation consciente.
    (Yvan Amar)

Dialogues avec Jeff Wises (1999)

  • Le sentier de la réalisation de Dieu, dit-on, est comme le fil tranchant du rasoir. L’effort spirituel peut se comparer à un combat serré qui exige une discipline ardue, un courage et une patience des plus grands et une activité continuelle plus intense qu’il n’est requis d’un guerrier ordinaire sur le champ de bataille. Le soldat spirituel doit être, à chaque moment de sa vie, aussi vigilant qu’actif ; il doit examiner minutieusement ses motifs et son attitude, et agir avec circonspection de crainte que son travail ne devienne mécanique ou simplement routinier ; un effort mécanique serait stérile. Un peu d’indolence et de manque d’intérêt de la part du chercheur spirituel, et son ascension vers Dieu peut être mise en danger ou interrompue.
    (Chandra Swami)

Chats avec Jeff Wises (1998)

  • Un jour, j’étais avec ma femme, on arrivait au Cachemire et on était avec le Maître avec qui j’ai vécu en Inde. Et on arrivait ensemble par la route au Cachemire puis on a vu les Himalayas. Et j’ai dit : « Mon Dieu quelle beauté ! » Et mon Maître m’a regardé et il m’a dit : « tu trouves ça beau ? » J’ai dit : « oui. » Alors il m’a dit : « Alors imagine la beauté de ce qui donne de la beauté à cela ».
    (Yvan Amar)

Colère

  • Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un.
    (Bouddha)

Écoute et Obéissance

  • Il est possible que la naissance de l’amour soit l’obéissance à une voix.
    (Pascal Quignard)

Écoute et obéissance 2

  • C’est comme être dans le désert. Au début, vous écoutez l’absence de sons et l’appelez silence.
    Puis, soudain, vous pouvez être pris par la présence de la sérénité où vous ne faites qu’un avec l’écoute elle-même.
    (Jean Klein)

Anticipation

  • Le temps, l’espace et la matière n’existent pas en réalité tels qu’on les perçoit communément. Ils doivent être remplacés par l’Information, la Vibration et l’Energie (VIE), c’est la physique qui nous l’apprend.
    (Philippe Guillemant)

Sacrifice

  • Autant tu sors de toute chose, autant tu sors vraiment de tout ce qui est tien, autant, ni plus ni moins, Dieu entre en toi avec tout ce qui est sien.
    (Maître Eckart)

Injustice

  • C’est un malheur éternel de penser que les choses pourraient ou devraient être autrement que ce qu’elles sont dans l’instant.
    (Eric Baret)

Les trois cerveaux

  • Pendant ces derniers siècles, ils [les hommes] se sont « artistiquement » mécanisés à ne plus rien voir de réel.
    (G.I.Gurdjieff – Récits de Belzébuth à son petit-fils)

Temps et intuition

  • Ce qui m’a conduit à penser que le temps n’est rien d’autre que contraction. Sans savoir de quoi. De l’esprit peut-être.
    (Saint Augustin)

La dynamique de la vie Réelle

  • La source jaillissante est en toi. Si tu ne bouches pas l’issue, elle flue et elle flue.
    (Silésius)

Ces pensées bonnes pour la poubelle…

  • Il n’est pas suffisant d’observer les manifestations mécaniques, il faut leur résister car, sans cette résistance, il est impossible de les observer. Leur apparition est si rapide, si familière, si imperceptible, qu’il n’est pas possible de les remarquer si l’on ne fait pas des efforts suffisants pour leur créer des obstacles.
    (P.D. Oupensky)

Impatience

  • La patience est un arbre dont la racine est amère, mais dont le fruit est très doux.
    (Proverbe français)

La bonne conscience(saine)-La mauvaise conscience (malsaine)

  • Bienheureux les cœurs purs, car le royaume des cieux est à eux.
    (Jesus)

TEXTES

  • D’où je viens et qu’est-ce que je suis supposé faire ?
    Je n’en ai aucune idée.
    Mon âme est d’ailleurs, je suis sûr de cela,
    Et je compte y retourner.
    (Rumi)
  • Je suis mort parce que je n’ai pas le désir.
    Je n’ai pas le désir parce que je crois posséder.
    Je crois posséder parce que je n’essaie pas de donner.
    Essayant de donner on voit qu’on n’a rien.
    Voyant qu’on n’a rien on essaie de se donner.
    Essayant de se donner on voit qu’on n’est rien.
    Voyant qu’on n’est rien on désire devenir.
    Désirant devenir on vit.
    (René Daumal)

L’écoute du cœur

  • Je ferai de la patience une échelle vers le ciel pour monter plus haut, car la patience ouvre les portes.
    Et si en sa présence, bouillonne dans mon cœur une parole au-delà de la tristesse et du bonheur, je saurai que c’est lui qui me l’a envoyée du tréfonds de son âme illuminée.
    Dans mon cœur, cette parole vient de ce pôle pur car il y a une lucarne qui va du cœur au cœur.
    (Rumi)
  • Afin de parler, une nécessité, écoute d’abord, apprend à parler par l’écoute.
    (Rumi)
  • Tu es dans mon cœur.
    Je te berce et te chante jusqu’à m’endormir.
    Tu es partout et en chacun le bébé sacré qui joue.
    Le magnifique, né quand nous aimons, l’enfant lumineux.
    Tu es le sens qui fleurit dans le cœur.
    (Enseignement soufi)

Derrière les coulisses

  • L’ultime est un et indivisible, un bloc unique et solide de réalité. La seule façon de le connaître c’est de l’être. Le mental ne peut pas l’atteindre. Les sens ne sont pas nécessaires pour le percevoir et vous n’avez pas besoin du mental pour le connaître.
    (Nisargadatta)
  • Je veille dans la conscience de l’irréalité de l’effet produit par mes productions mentales.
    (Stephen Jourdain)
  • Je (Dieu) suis facilement accessible à ceux qui se rappellent de moi et qui ne sont attachés à rien.
    (Bhagavat Gita)

Sans coulisses

  • Non seulement vous n’allez rien acquérir, mais vous allez perdre tout ce que vous avez pu « acquérir » au prix de tant d’efforts pendant toutes ces années. Vous êtes prévenus !
    (Nisargadatta)
  • Sans transformation que peut-il se produire ?
    Qu’y a-t-il de plus cher et de plus familier à la nature universelle ?
    Peux-tu prendre un bain chaud, si le bois ne subit aucune transformation  ?
    Peux-tu te nourrir, si les aliments ne subissent aucune transformation  ?
    Et parmi des choses utiles y en a-t-il qui peuvent s’accomplir sans transformation ? Ne vois-tu donc pas que ta propre transformation est un processus pareillement utile à la nature universelle ?
    (Marc-Aurèle)

TEMOIGNAGES

  • N’essaie pas de résister aux changements qui se présentent sur ton chemin.
    Laisse plutôt la vie te traverser.
    Et ne t’inquiète pas si ta vie devient sens dessus dessous.
    Comment peux-tu savoir si le versant auquel tu es habitué est mieux que celui à venir ?
    (Rumi)
  • Quand vous vous surprenez en train de glisser dans la négativité, remarquez comme cela ne provient de rien d’autre que de la résistance à la situation présente.
    (Donna Quesada)
  • Nous devons toujours être prêts.
    Etre prêt est l’art de rester éveillé.
    Si vous êtes éveillé alors un jour vous pourrez peut-être voir le monde réel.
    Ne vous attendez pas à entrer dans ce monde si vous errez comme le dormeur dans un rêve.
    Vous ne pouvez pas vous éveiller en lisant des livres qui vous disent que vous êtes endormis.
    Ni même parce qu’un enseignant vous dit que vous êtes endormis.
    Vous ne pouvez vous éveiller que si vous le voulez, et commencez à travailler sur vous-mêmes pour vous débarrasser de toutes vos merdes pour arriver à la nature de qui et de ce que vous êtes.
    (Enseignement soufi)

LECTURES RECOMMANDEES

  • Combien de fois ai-je encore besoin de mourir ?
    Mourir à tout ce que je ne sais pas ?
    Mourir à tous ces rêves qui lient le temps du passé à l’avenir ?
    La vie devient tellement insupportable
    sans Toi, sans Ta Présence, sans La Présence.
    On s’éveille contre toi, c’est cela la fusion.
    Tu es là, avant – pendant et après.
    Je vais encore t’oublier,
    mais tu ne me quittera plus jamais.
    De toute façon, tu ne m’as jamais quitté.
    Oui. Oui. Oui.
    Il est temps que je te quitte
    en restant dans tes bras
    à tout jamais.

GLOSSAIRE

  • La conscience est cette lumière immatérielle qui révèle à lui-même notre être intérieur, cette miraculeuse transparence à soi de notre présence. Ceci est le mystère des mystères ! La conscience est à jamais injustifiable. Aucune intelligence humaine, jamais, n’en donnera une définition. Mais Dieu soit loué, elle est caractérisable. Ainsi peut-on, sans outrecuidance, apporter cette information : la conscience n’est rien d’autre que sa mise en relation avec elle-même. On peut l’évoquer comme l’apparition en son sein d’un lien qui l’unit à elle-même.
    (Stephen Jourdain)
  • Si vous faites un vœu, faites le vœu que tout soit exactement comme c’est. Puis attendez patiemment que votre vœu devienne réalité.
    (Stephen Russell)

LIENS

  • Ta tâche n’est pas de rechercher l’amour, mais plutôt de chercher et de trouver toutes les barrières que tu as construites à l’intérieur de toi pour lutter contre.
    (Rumi)
  • Quand l’amour et la haine sont tous les deux absents, tout devient clair et sans fard. Cependant, si vous faites la plus infime distinction, le ciel et la terre sont infiniment séparés. Si vous voulez voir la vérité, alors n’ayez aucun pour ou contre quelque chose. Distinguer ce que vous aimez de ce que vous n’aimez pas est une erreur mentale.
    (Hsin Hsin Ming)

Vidéo Stephen Wolinsky

  • Un maître ne doit pas être suivi, un maître ne doit pas être imité, un maître doit seulement être compris. La vraie révolution réside dans cette compréhension.
    (Bhagwan Shree Rajneesh – Osho)
  • Je ne veux pas qu’on se rappelle de moi, même quand je serai parti. Il sera plus facile pour vous de trouver quelqu’un d’autre parce que vous avez testé un mystique, vous connaissez le goût, vous reconnaissez la vibration. Vous serez facilement tirés dans la direction où vous trouverez un autre être éveillé. Seuls les corps diffèrent, l’expérience d’éveil est la même.
    Si vous m’avez aimé réellement, j’aimerais que vous trouviez quelqu’un de même qualité, de sorte que votre amour continue de grandir, et que votre être continue de mûrir.
    (Bhagwan Shree Rajneesh – Osho)

CONTACT

  • Il y a une règle générale valable pour tout le monde. Pour aborder l’enseignement correctement, il faut être déçu, sentir son impuissance, reconnaitre qu’on a échoué. On ne peut pas sentir ce qui est le plus valable dans cet enseignement sans être désenchanté par ce qu’on a fait jusqu’ici…
    (Gurdjieff)