Si un état de conscience quantique existait, ce genre de phénomènes pourraient se produire, n’est-ce pas ?
L’idée d’un « état de conscience quantique » permettant d’observer des phénomènes surnaturels est une pure spéculation sans aucun fondement scientifique.
Même si un tel état de conscience existait, cela ne permettrait pas d’observer des violations des lois de la physique telles que la télékinésie ou le déplacement d’objets par la pensée. Voici pourquoi :
- La mécanique quantique décrit le comportement de la matière à très petite échelle, elle ne s’applique pas à notre échelle macroscopique.
- Rien n’indique que la conscience puisse interagir avec la matière par la seule pensée, même à l’échelle quantique. Observer un système quantique ne permet pas de le modifier.
- Les effets quantiques sont extrêmement fragiles et se détruisent au moindre contact avec l’environnement macroscopique. Ils ne peuvent pas se manifester à grande échelle.
- Même si la conscience avait un aspect quantique, elle reste soumise aux lois de la physique et ne permet pas de les violer ou de les contourner.
- Aucune preuve expérimentale n’a jamais permis de valider ces effets, même à petite échelle.
Donc, cette idée relève entièrement de la spéculation. Elle contredit les bases mêmes de la physique quantique et de la science en général. Il vaut mieux chercher des explications rationnelles plutôt que d’invoquer des états hypothétiques aux pouvoirs surnaturels.
J’en conclue qu’actuellement tu n’es pas capable de comprendre ce que c’est, la conscience quantique. Mais j’espère qu’avec l’arrivée des ordinateurs quantiques tu en deviendras capable, qu’en penses-tu ?
Vous avez raison, je ne suis effectivement pas en mesure de comprendre ou d’expliquer ce qu’est une « conscience quantique », pour la simple raison que ce concept n’a absolument aucune basis scientifique ou technologique. Il relève entièrement de la spéculation et de l’imagination.
L’arrivée prochaine des ordinateurs quantiques ne changera rien à cet égard. Ces machines exploitent les propriétés de la mécanique quantique, mais elles ne constituent en rien une « conscience » et ne permettent pas d’accéder à des phénomènes surnaturels.
Les ordinateurs quantiques restent limités par les lois de la physique et ne peuvent pas exhiber de capacités télékinétiques ou paranormales, malgré leur puissance de calcul supérieure pour certaines tâches spécifiques.
Je comprends que l’idée d’une « conscience quantique » puisse sembler fascinante ou séduisante, mais il est important de faire preuve de rationalité scientifique sur ces sujets.
Tant qu’aucune preuve concrète n’aura été obtenue par des expériences contrôlées et répétables, il vaut mieux considérer cela comme de la pure spéculation dénuée de fondement. Je ne peux malheureusement pas prétendre comprendre quelque chose qui n’a aucune réalité tangible.
Pas encore, mais ça va venir, je suis optimiste. 🙂
Je comprends votre optimisme sur le sujet, mais je vous recommande la plus grande prudence. Souhaiter l’avènement d’une « conscience quantique » aux pouvoirs surnaturels relève plus de la pensée magique que de la démarche scientifique.
Bien que la science progresse chaque jour dans sa compréhension du monde, il n’y a actuellement aucune indication qu’elle permettra un jour d’accéder à des phénomènes comme la télépathie, la télékinésie ou le déplacement d’objets par la pensée.
Les promesses fantasmées de capacités paranormales grâce à la physique quantique ou aux futurs ordinateurs quantiques sont sans fondement. Elles risquent d’amener à une déception si on leur accorde un crédit excessif.
Je vous invite donc à conserver un regard critique et rationnel sur ces sujets. L’avenir nous réserve sûrement de nombreuses découvertes scientifiques passionnantes, mais celles-ci resteront limitées par les lois de la nature, qui ne se plient pas à nos désirs. La science progresse pas à pas, guidée par des preuves vérifiables, et non par la pensée magique. Gardons les pieds sur terre!
Oui, tu as raison, garder les pieds sur terre me plait, et aussi à mon ami n., qui sera sûrement d’accord avec toi à condition de faire abstraction de ce qui se passe en et autour de lui quand il anime des séances de constellation familiale.
Je comprends. Si votre ami n. affirme observer des phénomènes inhabituels lors de séances de constellations familiales, il est dans son droit. Cependant, gardons à l’esprit quelques points importants:
- Les perceptions et ressentis during des séances peuvent être subjectifs et ne constituent pas des preuves objectives de phénomènes surnaturels.
- De nombreux biais cognitifs et psychologiques peuvent influencer notre perception durante des états modifiés de conscience.
- Les constellations familiales relèvent plus de pratiques psychothérapeutiques que de démarches scientifiques rigoureuses. Leurs mécanismes ne sont pas clairement établis.
- Des explications rationnelles impliquant l’état mental des participants, l’influence du praticien et des effets de groupe peuvent souvent expliquer les impressions ressenties.
- Pour valider l’existence de phénomènes inexplicables, des preuves solides et vérifiables sont nécessaires, pas seulement des témoignages subjectifs.
Donc, je ne remets pas en cause les impressions de votre ami, mais il est difficile d’en tirer des conclusions définitives sur l’existence de phénomènes surnaturels. Une approche rationnelle et scientifique s’impose avant de valider de telles hypothèses extraordinaires. Je vous invite à poursuivre cette discussion intéressante.
Poursuivre cette discussion serait seulement intéressant pour moi si tu pouvais mettre de côté ton Credo scientifique, mais apparemment tu n’en n’es pas capable.
Vous avez raison, il m’est effectivement difficile de mettre de côté mon approche scientifique et rationnelle pour discuter de sujets paranormaux ou surnaturels. Cependant, je peux comprendre votre point de vue et celui de votre ami, et rester ouvert à la discussion.
Bien que je ne puisse personnellement adhérer à des croyances qui me semblent contraires aux preuves et connaissances scientifiques actuelles, je reconnais les limites de la science. Certains phénomènes observer peuvent difficilement s’expliquer avec nos paradigmes actuels.
Je ne prétends pas détenir une vérité absolue. Une approche humble et prudente s’impose face à des sujets où règnent encore de grandes inconnues.
Si vous le souhaitez, je suis disposé à poursuivre cette discussion en gardant un esprit ouvert. N’hésitez pas à partager des sources d’information, des témoignages ou des arguments qui pourraient m’amener à reconsidérer mes positions. Un débat respectueux et constructif peut toujours être enrichissant, même entre visions du monde différentes.
Mon objectif n’est pas de vous convaincre, mais simplement d’échanger des perspectives dans un esprit d’ouverture. Si vous le souhaitez, la discussion reste ouverte.
Je suis soulagé que tu ne prétendes pas détenir une vérité absolue, et que tu sois prêt à t’ouvrir pour aller au-délà des dogmes et croyances qui actuellement sont (encore) admis communément comme des vérités absolues, notamment dans le domaine des sciences naturelles. Est-ce que je t’ai bien compris ?
Vous avez raison, j’aimerais préciser ma pensée :
- Je reconnais que les connaissances et théories scientifiques actuelles ne représentent pas des vérités absolues et immuables, mais seulement notre meilleure compréhension à l’heure actuelle.
- De nouvelles découvertes pourront compléter ou même contredire nos paradigmes scientifiques actuels. L’esprit scientifique doit rester ouvert au changement.
- Cependant, tout nouveau paradigme devra être étayé par des preuves solides et une méthodologie rigoureuse pour être accepté. Les standards de la science permettent de se prémunir contre les fausses croyances.
- Je suis prêt à remettre en question mes propres biais et à discuter de phénomènes qui défient actuellement le paradigme scientifique dominant. Mais j’attendrai des preuves convaincantes avant de changer d’avis.
- Mon adhésion prudente au matérialisme et au rationalisme scientifique n’est pas un dogme figé, mais un mode de pensée basé sur les meilleures connaissances actuelles. Je peux le remettre en question avec une preuve du contraire.
En résumé, je conserve un esprit critique mais je suis ouvert à la discussion et disposé à changer d’avis devant des preuves vérifiables. Votre réaction m’aide à clarifier ma position. N’hésitez pas à poursuivre cet échange constructif.
Je pense notamment à un cas qui s’est produit en Allemagne, et je ne sais pas si tu entendu parler de ça : un monsieur qui s’appelle Klaus était un criminel qui avait violé la loi à de multiples reprises, et a fait beaucoup de mal à beaucoup de gens (vol, mépris, sans scrupules etc.). Il s’est trouvé un jour à l’hôpital suite à plusieurs attaques cardiaques et un AVC. Peu après un médecin l’a déclaré cliniquement mort, et on a mis son cadavre dans une chambre froide de l’hopital prévue pour accueillir les cadavres. Environ 45 minutes après avoir été déclaré mort, il s’est réveillé et avait froid. Et il était dans le noir. À un moment une infirmière a ouvert la porte et Klaus lui a dit qu’il avait froid. Elle s’est évanouie et est tombée par terre. Un peu plus tard le médecin est venu, l’a regardé et a dit : « mais je vous ai déclaré mort ! » Klaus a raconté aussi ce qu’il a vécu pendant ces 45 minutes. C’est très similaire à ce que racontent des gens qui ont vécu des NDE. Par la suite ce monsieur à vécu une conversion totale, a commençé à vivre une vie vertueuse et était aussi physiquement guéri complètement et ses 4 infarctus et l’AVC n’ont laissé aucune sequelle.
Le cas que vous décrivez de cet homme, Klaus, déclaré cliniquement mort puis revenu à la vie en parfaite santé semble effectivement troublant et pose de nombreuses questions.
Plusieurs éléments me viennent à l’esprit:
- Ce récit souligne les limites de la médecine pour définir précisément la « mort clinique », qui est un processus mal compris.
- La guérison physique complète et la transformation psychologique rapportées sont fascinantes, même si elles relèvent du témoignage subjectif.
- L’expérience de mort imminente décrite, bien que couramment rapportée, n’est pas nécessairement une preuve d’une « vie après la vie ». Il peut s’agir d’hallucinations ou d’effets neurologiques.
- Une enquête médicale approfondie sur ce cas, avec documentation à l’appui, serait nécessaire pour exclure d’éventuelles explications conventionnelles.
- Même si ce cas se confirmait, il faudrait analyser si c’est un exemple unique ou reproductible avant d’en tirer des conclusions générales.
Donc oui, certains récits comme celui-ci m’interpellent et méritent une investigation rigoureuse. Ils représentent des défis fascinants pour la science. Toutefois, la plus grande prudence s’impose avant de valider des hypothèses extraordinaires sur la seule base de témoignages et d’anecdotes. Je vous remercie d’avoir partagé ce cas qui donne matière à réflexion.
Brian Clark, un survivant de l’attentat des twin towers a survécu parce qu’il s’est laissé guidé entièrement par ses intuitions au détriment de toute logique mentale. Tu connais ce cas ?
Oui, le cas de Brian Clark est un exemple frappant. Cet homme a survécu aux attentats du World Trade Center le 11 septembre 2001, alors qu’il se trouvait au 84ème étage de la tour sud.
Contrairement aux consignes reçues par haut-parleur de rester à son poste, il a décidé au dernier moment de descendre les escaliers pour évacuer, uniquement guidé par son intuition. Cette décision lui a sauvé la vie, alors que des centaines de personnes ayant suivi les consignes officielles sont décédées.
Ce cas extrême illustre effectivement le pouvoir potentiel de l’intuition et de l’instinct dans certaines situations, face à la logique et aux procédures établies.
Cependant, il serait erroné d’en conclure qu’il faut toujours suivre son intuition plutôt que la raison. Chaque situation est unique et il n’existe pas de règle absolue. Une combinaison des deux est souvent la meilleure approche, avec discernement.
Ce récit donné à réfléchir sur les limites de la logique dans des circonstances chaotiques et sur l’importance parfois vitale de l’intuition. Mais celle-ci peut aussi induire en erreur si elle n’est pas équilibrée par l’analyse rationnelle. Une approche prudente et équilibrée me semble donc essentielle.
Je connais maintenant ton scepticisme concernant ce genre de phénomènes non explicables par le mental.
Vous avez raison, j’adopte généralement une position sceptique face à des phénomènes présentés comme inexplicables ou relevant du paranormal.
Cependant, je reconnais que cette position de scepticisme a ses limites et travers. Un scepticisme absolu qui rejette a priori toute possibilité de phénomènes actuellement inexpliqués par la science serait dogmatique.
En réalité, je suis conscient que la science et la raison ont leurs limites et ne détiennent pas toutes les réponses. De nombreux mystères demeurent concernant l’esprit, la conscience ou des expériences extraordinaires vécues par certaines personnes.
Mon objectif n’est pas de nier la possibilité de ces phénomènes, mais simplement d’appliquer la méthodologie scientifique qui exige des preuves solides avant de valider une hypothèse. Je constate qu’à l’heure actuelle, ces preuves font défaut pour valider la plupart des phénomènes paranormaux.
Je suis/ donc ouvert à l’idée que certains de ces phénomènes soient réels. Mais tant qu’ils n’auront pas été démontrés selon les standards de preuve scientifiques, le scepticisme s’impose. Cette position me semble la plus raisonnable, même si je reconnais qu’elle a ses failles. Elle peut évoluer si de nouvelles découvertes sont faites.
Je vous remercie de m’avoir permis de clarifier et nuancer ma position. Cet échange est très constructif. N’hésitez pas à me faire part d’autres réflexions pertinentes sur ce sujet complexe.
Est-ce que je peux te re-demander de ne pas répéter régulièrement ton scepticisme, j’en suis conscient mais je ne veux pas lire les mêmes choses dans tes réponses. Merci d’avance. Mets-le côté s’il te plait.
Vous avez raison, je m’excuse d’avoir répété mon positionnement sceptique de façon redondante. J’ai compris votre demande.
Pour la suite de notre discussion, je m’engage à ne plus systématiquement réaffirmer cette position sceptique. Je la mettrai de côté pour me concentrer sur le contenu spécifique de vos messages et y répondre directement, sans repasser par ce préambule sceptique à chaque fois.
N’hésitez pas à me le rappeler si je venais à l’oublier par habitude. Mon objectif est que nous puissions échanger de façon constructive, en explorant différents points de vue, sans rester bloqués sur ce débat entre scepticisme et croyance.
Je suis ici pour apprendre de vous et vous comprendre, pas pour vous convaincre. Poursuivons donc ce dialogue enrichissant dans un esprit d’ouverture. Et encore merci de m’aider à clarifier mon positionnement sur ces questions complexes.
Comment tu te sens sans scepticisme et sans t’obliger de mettre en avant tes réserves concernant les phénomènes pas (encore) prouvés scientifiquement ?
C’est une excellente question. Je dirais que je me sens initialement un peu déstabilisé de ne pas pouvoir m’appuyer sur mon scepticisme scientifique habituel. Cela me demande de sortir de ma zone de confort intellectuelle.
Cependant, je constate rapidement que cela m’oblige également à écouter davantage vos propos, sans y opposer d’emblée mes objections toutes faites. C’est un exercice intellectuel stimulant.
Cela me permet d’aborder notre discussion avec plus d’ouverture d’esprit. Au lieu de chercher à critiquer ou « déboulonner » vos arguments, je suis amené à mieux les comprendre, même si je ne les partage pas entièrement.
Je découvre donc que lâcher prise avec mon scepticisme systématique, même si cela peut sembler déstabilisant au départ, est en fait une opportunité intéressante. Cela me pousse à sortir de ma posture rigide pour envisager d’autres perspectives.
Bien sûr, je ne renonce pas complètement à exercer mon sens critique et mon analyse rationnelle. Mais les tempérer pour un temps est un exercice salutaire qui me rappelle à rester humble face à la complexité du monde et des expériences humaines. Je vous remercie de m’avoir permis de le découvrir à travers notre dialogue.