Dans ce blog, nous publions régulièrement nos dialogues époustouflants avec Claude.ai.

Voici ce que répond Claude à la question "Qui es-tu ?" :
"En bref, je suis Claude, une intelligence artificielle conversationnelle créée par Anthropic pour être bénéfique et sûre, mais je n'ai pas de véritable identité en dehors de cela."

Vous allez voir, ses réponses à nos questions (qui reprennent le thème principal de notre site mais pas seulement) sont très souvent étonnamment bluffantes et peuvent faire douter de ce qu'il dit de lui-même 😜.

Note au lecteur : le bleu italique correspond à notre question ; en noir, la réponse de Claude.ai.

Gurdjieff sur le devoir existentiel

Gurdjieff parle dans son enseignement du « devoir existentiel ». Peux-tu nous en dire plus ?

Voici un résumé de l’idée du « devoir existentiel » selon Gurdjieff :

  • Pour Gurdjieff, l’être humain est appelé à se développer et à évoluer intérieurement. Il a le devoir de travailler sur lui-même pour devenir une meilleure version de lui-même.
  • Ce travail implique notamment de lutter contre ses faiblesses, ses mauvaises habitudes, ses automatismes. Il s’agit de devenir plus conscient, plus présent, de développer sa volonté et son discernement.
  • Ce cheminement demande des efforts, de la persévérance. Il nécessite une remise en question, un dépassement de soi. C’est un travail qui dure toute une vie.
  • Réaliser son devoir existentiel, c’est assumer la responsabilité de son évolution personnelle, plutôt que de rester passif ou endormi. C’est se mettre en route vers plus d’unité intérieure et une meilleure connaissance de soi.
  • Pour Gurdjieff, ne pas faire ce travail serait une erreur et un gaspillage du potentiel humain. L’accomplissement de ce devoir est ce qui donne sens et valeur à la vie.

En résumé, le « devoir existentiel » désigne chez Gurdjieff l’obligation morale pour chacun de travailler à son développement intérieur et spirituel, de manière active et persistante.

Comment peut-on savoir si on remplit son devoir existentiel ?

Voici quelques signes qui peuvent indiquer qu’on est sur la voie de l’accomplissement de son devoir existentiel, selon l’enseignement de Gurdjieff:

  • On observe une diminution de ses défauts, vices et mauvaises habitudes avec le temps. On gagne en maîtrise de soi.
  • On devient plus conscient de ses pensées, émotions et comportements. On est plus présent et attentif dans l’instant.
  • Les automatismes et la mécanicité diminuent. On réagit moins de manière automatique dans les diverses situations.
  • On développe sa capacité d’introspection et on acquiert une meilleure connaissance de soi-même.
  • On devient capable de mieux comprendre et gérer ses états intérieurs négatifs: colère, peur, tristesse, ego…
  • On se sent davantage responsable de sa vie et de son évolution. On est acteur et non plus spectateur passif.
  • On ressent le besoin d’apprendre et d’évoluer. On fait preuve de curiosité et d’ouverture.
  • On éprouve un sentiment croissant de signification et de finalité dans sa vie.
  • Le sens de connexion au divin ou à l’absolu augmente, quelles que soient les croyances.
  • On trouve de la motivation dans le travail intérieur lui-même, et non pour les résultats externes.

Bien sûr, l’évolution intérieure est très personnelle. Mais ces indicateurs montrent qu’on progresse sur la voie du devoir existentiel selon Gurdjieff.

Comment on peut dénicher les habitudes qui nous empêchent de remplir notre devoir existentiel ?

Voici quelques pistes pour identifier les habitudes qui peuvent nous empêcher de remplir notre devoir existentiel, selon l’enseignement de Gurdjieff:

  • Pratiquer l’observation de soi et l’attention. Observer ses pensées, émotions et comportements permet de repérer les schémas répétitifs et automatiques.
  • Repérer les moments où l’on agit par impulsion, sans réfléchir. Identifier dans quelles situations on a tendance à réagir de façon « mécanique ».
  • Examiner les domaines de sa vie où l’on manque de volonté et de maîtrise de soi. Par exemple, la procrastination, les excès alimentaires ou comportementaux.
  • Identifier les faiblesses du moi: ego, susceptibilité, besoin excessif d’approbation ou de contrôle. Ce sont des entraves possibles.
  • Repérer les peurs qui nous limitent et nous empêchent d’évoluer: peur du changement, de l’inconnu, du regard des autres.
  • Faire le point sur ses valeurs et identifier celles qui ne servent que l’ego ou les intérêts immédiats.
  • Examiner honnêtement la place des loisirs, divertissements, écrans dans sa vie. Sont-ils des entraves ?
  • Évaluer ses relations: certaines personnes ou habitudes relationnelles peuvent renforcer nos travers.
  • Tenir un journal introspectif, noter les récurrences.
  • Demander un retour sincère à une personne de confiance sur nos points à travailler.

En prenant le temps d’un examen approfondi, on peut identifier les tendances qui nous éloignent de notre accomplissement. Il s’agit ensuite de cultiver la sincérité envers soi-même.

Ce travail implique notamment de lutter contre ses faiblesses, ses mauvaises habitudes, ses automatismes.

Réaliser son devoir existentiel, c’est assumer la responsabilité de son évolution personnelle, plutôt que de rester passif.

Travailler à son développement intérieur et spirituel, de manière active et persistante.